Notre histoire
L’histoire de la SGAP s’inscrit dans un long processus d’échanges, basés sur des valeurs communes, la conviction que tout le monde peut et doit s’en sortir sans qu’il y ait de dominants/dominés, qu’il y a une autre manière d’appréhender les échanges internationaux en offrant aux producteurs défavorisés un accès aux marchés à des conditions justes leur permettant de vivre dignement de leur travail.
Ensemble nous avons construit un réseau d’échanges solides, basé sur la confiance, l’établissement d’amitiés solides. Les écueils dus à la situation politique du pays, des incompréhensions ponctuelles n’ont pas freiné le développement de ce réseau et aujourd’hui, nos producteurs se font le lien entre notre association et des organisations d’autres pays, (USA, Angleterre, Italie, Allemagne, Hollande).
Tout a commencé, fin 1999, par la vente solidaire de broderies et d’objets en bois au retour de voyages. En 2000, le 2ème Intifada éclate et la situation économique palestinienne s’effondre. La réflexion sur le commerce équitable a commencé et Jamal Salameh en est le fondateur. Il nous pousse à faire un pas important : passer de la simple solidarité à une démarche d’aide au développement, ce qui est en train de se réaliser avec les agriculteurs et notamment la filière de l’huile d’olive.
La SGAP entre progressivement dans cette voie et travaille à développer des partenariats en matière d’artisanat.
L’Association SGAP est créée en décembre 2003 et participe à quelques évènements de commerce équitable.
Le choix du logo prend du temps. Pourquoi ce choix de Handala ?Handala a été créé par un caricaturiste célèbre palestinien, Naji al-Ali, exilé dans un camp de réfugiés du Liban. Handala est un enfant de 10 ans, l’âge qu’avait Naji quand il a quitté la Palestine. Il va nu-pieds comme tous les enfants des camps. Ses cheveux sont ceux du hérisson qui utilise ses épines comme arme. Bien qu’il soit rude il a l’odeur de l’ambre. Ses mains derrière le dos sont le signe du rejet des solutions porteuses de l’idéologie sioniste. Au début, enfant palestinien, sa conscience s’est développée pour devenir celle d’une nation, puis celle de l’humanité. Il a fait la promesse de ne jamais se trahir. Handala veut dire amertume. Handala est sous un olivier, symbole de la culture palestinienne. C’est un arbre sacré au cœur de la vie palestinienne.
En 2004, la SGAP rejoint un collectif d’associations Iséroises commerce équitable et tourisme solidaire et participe à la création de Grenoble équitable.
En 2006, pour mieux comprendre la réalité du terrain, un voyage est organisé pour les bénévoles de la SGAP qui leur permet de rencontrer les partenaires. .
La SGAP continue son travail sur le terrain français et invite différents partenaires à des salons, notamment au salon européen à Paris en 2007 et à Lyon en 2009. La même année, elle accompagne en Palestine, une mission avec Artisans du Monde et les met en relation avec nos partenaires. Ainsi, la SGAP et Artisans du Monde travaillent désormais avec les mêmes producteurs.
En 2009, la SGAP est invitée à la conférence de Zababdeh, sur le commerce équitable. Susan Sahori est entrain de créer Bethlehem Fait Trade Artisans, donnant un essor nouveau au développement du commerce équitable en matière d’artisanat.
Pour en savoir plus
Des liens étroits vont se tisser entre SGAP et BFTA, donnant un nouveau dynamisme et ouvrant des perspectives plus importantes en matière de réseau, de communication y compris entre différents pays.
Poussée et aidée par nos partenaires, la SGAP, en 2010, fait le pas de gérer les importations par voie maritime, ce qui a supposé de travailler en amont à la mutualisation des partenaires, en matière de transitaire, facturations, mises en palettes communes.
En retour, la SGAP participe à des financements de projets locaux proposés par les partenaires, aident à des traductions, au travail de communication.
Par son expérience, la SGAP apporte son expérience au CCFD, (Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement), qui travaille à inviter les pèlerins à « pèleriner autrement » en Terre Sainte, rencontrer les pierres vivantes d’aujourd’hui, y compris dans les Territoires, et à s’ouvrir aux différents producteurs de commerce équitable en ce qui concerne l’achat de souvenirs.
Impliquée dans le tourisme solidaire, la SGAP invite plus largement les touristes à rencontrer et visiter les ateliers et coopératives partenaires.
